Saison 2016-2017

Découvrez le programme de la saison 2016-2017

Spectacles CADO

Les cavaliers

Molière du Théâtre privé 2016

de Joseph Kessel, adaptation Eric Bouvron, mise en scène Eric Bouvron et Anne Bourgeois,
avec Benjamin Penamaria, Maïa Guéritte, Eric Bouvron et Khalid K (son et musique live)

musique originale Khalid K, création lumières Stéphane Baquet, costumes Sarah Colas, assistante à la mise en scène Gaëlle Billaut-Danno
du 23 septembre au 07 octobre 2016
Salle Pierre-Aimé Touchard

Le voyage initiatique d’Ouroz à travers les steppes afghanes, accompagné de son serviteur et de son magnifique cheval fou, tient de l’épopée et du roman d’aventures. Cet ample récit aux accents abrupts et féroces prend à la scène une dimension universelle, tant son adaptation épurée, poétique et musicale, exprime les valeurs que nous cherchons dans nos vies quotidiennes : l’honneur, la dignité, la fierté. Eric Bouvron met avec passion ses pas dans ceux de Joseph Kessel et restitue son amour passionné de la vie, son infatigable curiosité pour les autres, son charme et son humour. Les héros des « Cavaliers » sont de chair, avec leurs failles et leurs sentiments sauvages, mais comme leur créateur, « gagnent l’univers sans perdre leur âme ».

Calendrier des représentations
  • les mardis 27 septembre et 04 octobre 20h30
  • les mercredis 28 septembre et 05 octobre 19h00
  • le jeudi 29 septembre 19h00
  • le jeudi 06 octobre 20h30
  • les vendredis 23, 30 septembre et 07 octobre 20h30
  • les samedis 24 septembre et 1er octobre 20h30
  • les dimanches 25 septembre et 02 octobre 15h00

Un fil à la patte

Création CADO

de Georges Feydeau, mise en scène Christophe Lidon
avec Sarah Biasini, Stéphane Cottin, Catherine Jacob, Yvan Le Bolloc’h, Bernard Malaka, Dominique Pinon (distribution en cours, sous réserves)

musique Cyril Giroux, costumes Chouchane Abello-Tcherpachian, lumières Marie-Hélène Pinon, images Léonard, assistante à la mise en scène Natacha Garange
du 04 au 18 mars 2017
Salle Pierre-Aimé Touchard

Pendant les années jazz, zazou, twist, bref depuis toujours, des Lucette Gautier ont enflammé les scènes parisiennes de leur folie et de leur charme, entraînant derrière elles tout un aréopage de créatures de la nuit ou du jour, de Paris ou d’ailleurs. Mais lorsqu’entre Lucette et son amant Fernand de Bois d’Enghien, vient le temps d’officialiser les choses, l’ambiance vire à l’orage. Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Les portes claquent et les gifles volent. De crise de nerf en crise de foie, de moment tendre en folie passagère, c’est tout un Paris de la scène et du rire qui va sous vos yeux brûler de mille éclats. Trois coups de feu et place au théâtre, qui est bien plus joyeux que la vie !

Monter «Un fil à la patte» aujourd’hui, c’est aller rechercher derrière les codes du théâtre de Feydeau la vérité jaillissante de ces situations extrêmes, à travers le jeu d’une équipe de brillants acteurs dont l’univers ancré dans le monde d’aujourd’hui garantit une redécouverte de la narration : sous les yeux de l’inénarrable baronne Catherine Jacob, Sarah Biasini incarnera une Lucette Gautier pleine de naturel, de vivacité et de charme, face à Yvan Le Bolloc’h qui endossera les habits du séducteur Bois d’Enghien, fort malmené et vite dépassé par les évènements.

Dominique Pinon prêtera son talent à l’étrange et désarmant Bouzin, victime éternelle. Pour compléter le tableau, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette et prêt à tout pour conquérir la belle, prendra les traits de Bernard Malaka et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé bien trop sage et rêverait d’un séducteur très expérimenté, ceux de… (distribution en cours).

Notre démarche apportera à cette histoire le glamour et la sensualité du Paris des années 50, fait de music-hall, de cabarets et de joie de vivre débridée, synonyme dans le monde entier d’une capitale du spectacle et de la nuit à son apogée. Dans un décor qui jouera de l’esthétique de cette époque et bénéficiera de l’intervention poétique d’images de cinéma, les costumes « new look » façon Christian Dior apporteront à l’ensemble le faste d’un Paris capitale de la mode et du divertissement. Le jazz bondissant de la bande-son donnera à tous le tempo effréné sans lequel le « Fil à la patte » n’est pas du « pur » Feydeau.

Christophe Lidon

Calendrier des représentations
  • le mardi 14 mars 20h30
  • les mercredis 08 et 15 mars 19h00
  • le jeudi 16 mars 20h30
  • le vendredi 17 mars 20h30
  • les samedis 04, 11 et 18 mars 20h30
  • les samedis 11 et 18 mars 17h00
  • les dimanches 05 et 12 mars 15h00

La cantatrice chauve

d’Eugène Ionesco, mise en scène Pierre Pradinas
avec Romane Bohringer, Christophe Garcia / Thierry Gimenez, Julie Lerat-Gersant, Aliénor Marcadé-Séchan, Matthieu Rozé, Stéphan Wojtowicz

scénographie Orazio Trotta et Simon Pradinas, lumières Orazio Trotta, assistant à la mise en scène Aurélien Chaussade
du 30 novembre au 10 décembre 2016
Salle Pierre-Aimé Touchard

M. et Mme Smith ont invité à dîner M. et Mme Martin. Surviennent la bonne et le capitaine des pompiers. Ils parlent de choses et d’autres sans rien échanger de personnel, et puis cela dérape. Au mot « absurde », Ionesco préférait celui d’« étonnement ». Ce qui est absurde, en effet, ce n’est pas son théâtre, c’est le monde qu’on découvre dans le miroir qu’il nous tend : le nôtre. Et ce reflet ne vieillit pas. Mieux, il se réincarne au gré des métamorphoses de nos sociétés, et sous nos yeux étonnés, les Smith et les Martin continuent d’échanger des banalités sur leur radeau dérivant dans la houle.

« La cantatrice chauve», qui n’est ni chauve, ni cantatrice, s’oppose à toutes les traditions dramatiques répertoriées. Créée en 1950, cette «anti-pièce» de Ionesco abolit la frontière traditionnelle entre le tragique et le comique. Cette pièce emblématique est un élément essentiel dans le parcours de metteur en scène de Pierre Pradinas, qui, depuis qu’il l’a découverte, n’envisage plus un théâtre qui soit dénué d’humour ou d’une connivence avec le spectateur : « Ionesco ne nous accable pas, il partage avec nous l’absurdité de nos postures, il nous fait rire de nous-mêmes, et ce n’est pas désespérant parce que grâce à lui, on se comprend mieux, et on est pris d’une furieuse envie de réagir ».

Calendrier des représentations
  • le mardi 06 décembre 20h30
  • les mercredis 30 novembre et 07 décembre 19h00
  • le jeudi 1er décembre 19h00
  • le jeudi 08 décembre 20h30
  • les vendredis 02 et 09 décembre 20h30
  • les samedis 03 et 10 décembre 20h30
  • le dimanche 04 décembre 15h00

Fleur de cactus

de Barillet et Gredy mise en scène Michel Fau
avec Catherine Frot, Michel Fau, Mathilde Bisson, Wallerand Denormandie, Patrick Ligardes, Marie-Hélène Lentini, Frédéric Imberty, Audrey Langle

décor Bernard Fau assisté d’Emmanuel Charles, costumes David Belugou, lumières Joël Fabing, maquillages Pascale Fau, assistant à la mise en scène Damien Lefèvre
du 17 au 29 janvier 2017
Salle Pierre-Aimé Touchard

Mensonges, quiproquos et portes qui claquent, «Fleur de cactus» est une comédie dans la plus pure tradition du théâtre de boulevard. Ce vaudeville de 1964 signé Barillet et Gredy qui eut un phénoménal succès auprès du public, pimente avec piquant et une bonne dose de dérision, le portrait de nos névroses et de nos contradictions. Cette mise en abyme décalée des travers de notre société, véritable partition musicale où un esprit débridé alterne avec une émotion raffinée, fut portée par de grandes interprètes comme Sophie Desmarets, Lauren Bacall et Ingrid Bergman.

Aujourd’hui, Catherine Frot, qui «possède la fantaisie mélancolique, la virtuosité burlesque et le décalage poétique pour incarner ce répertoire», comme le dit son metteur en scène, prend brillamment leur relève et réinvente le rôle.

Michel Fau a choisi de situer la pièce à l’époque de sa création, pour garder une esthétique sophistiquée comme dans un film de Jacques Tati, et tout le charme acidulé des films de Blake Edwards. Une fois de plus, « Fleur de cactus » rencontre un vif succès. Cette fleur a été l’évènement théâtral de la saison dernière.

Calendrier des représentations
  • les mardis 17 et 24 janvier 20h30
  • les mercredis 18 et 25 janvier 19h00
  • le jeudi 19 janvier 19h00
  • le jeudi 26 janvier 20h30
  • les vendredis 20 et 27 janvier 20h30
  • les samedis 21 et 28 janvier 20h30
  • les dimanches 22 et 29 janvier 15h00

Un nouveau départ

Spectacle réservé aux abonnés CADO PLUS

d’Antoine Rault, mise en scène Christophe Lidon
avec Corinne Touzet, Christian Vadim et Fanny Guillot

lumières Marie-Hélène Pinon, décor Catherine Bluwal, musique originale Cyril Giroux, assistante à la mise en scène Natacha Garange
du 10 au 15 novembre 2016
Salle Jean-Louis Barrault

Dans un monde où la réussite sociale semble pouvoir tenir à un relooking et une posture avenante, Antoine Rault, l’auteur du « Diable rouge », plante le décor d’une comédie qui aborde avec drôlerie et tendresse, la thématique très actuelle des ressorts du succès et de l’échec.

Le soir de Noël, Catherine, femme d’affaires moderne et responsable, mais seule et bien malmenée par son ado de fille, va confronter ses certitudes et son apparente invulnérabilité à un SDF désarmant et désemparé qu’elle va entreprendre de remettre sur les rails.

Cette initiative altruiste va servir de révélateur de ses failles, bouleverser sa vision de ses contemporains et la dévoiler vacillante et fragile face au sentiment amoureux.

Mené avec brio par Corinne Touzet et Christian Vadim, un conte de Noël d’aujourd’hui !

Calendrier des représentations
  • le mardi 15 novembre 20h30
  • le jeudi 10 novembre 19h00
  • le vendredi 11 novembre 20h30
  • le samedi 12 novembre 18h00 et 20h30
  • le dimanche 13 novembre 15h00 et 18h00

Les Lyons

Spectacle réservé aux abonnés CADO PLUS

de Nicky Silver, adaptation Sylvie Perez – mise en scène Mathilde Penin et Jean-Luc Moreau
avec Claire Nadeau, Jean-Luc Moreau, Olivier Sitruk, Léna Bréban, Jean-Baptiste Martin, Isabelle Leprince

décor Charlie Mangel, costumes Mathilde Penin, lumières Jacques Rouveyrollis
du 24 janvier au 09 février 2017
Salle Antoine Vitez

« Les Lyons » est une franche comédie imprégnée d’acide qui nous emmène au sein d’une famille new-yorkaise déglinguée qui porte bien son nom : les Lyons sont très combatifs.

Ben, le père de famille, vit ses dernières heures dans une chambre d’hôpital, entouré de sa femme et de ses deux enfants. Mais loin du recueillement que l’on peut attendre, ces quatre-là, qui manient un humour grinçant et sarcastique, n’auront de cesse de balancer aux autres ce qu’ils ont sur le coeur. Le déclencheur de cet hilarant règlement de compte, de cette tragique mise au point, est le surprenant désir d’émancipation de la mère de famille.

Ils sont juste terribles, ces Lyons, désopilants car sidérants d’égoïsme, rois du dénigrement et de la rancoeur, d’autant plus drôles qu’ils se sentent seuls et désespérés au sein de leur propre famille. Chacun va ainsi révéler sa vraie nature, ses grandes ambitions, ses petits renoncements, ses lâchetés, mais aussi son courage. La famille est dans l’arène ! Vous aurez envie de mieux les connaître : comment ne pas être émus par ces individus tragi-comiques aux destins tordus ?

Calendrier des représentations
  • les mardis 24, 31 janvier et 07 février 20h30
  • les mercredis 25 janvier, 1er et 08 février 19h00
  • le jeudi 26 janvier 19h00
  • le jeudi 09 février 20h30
  • le vendredi 27 janvier 20h30
  • le samedi 28 janvier 17h00 et 20h30
  • le dimanche 29 janvier 15h00 et 18h00
  • le dimanche 05 février 19h00